Sapa attrape touriste ou non?

Écrit par

Vicky Paquette

Après plusieurs jours dans la ville chaotique que nous aimons tant, Hanoï, c’est à la recherche d’air pur et de calme que nous sommes. Décision prise, c’est vers la région de Sapa que nous prenons la direction pour les prochains jours. Est-ce que Sapa est un attrape touriste?

Les montagnes, les rizières en terrasses à perte de vue, les différentes communautés locales vivant dans les villages montagneux et surtout une bonne bouffée d’air frais, c’est à cela qu’on s’attendait en venant ici.  Nous avions vraiment hâte de découvrir cet endroit où tout le monde ne disait que du bien.  Donc c’est pour un séjour de 4 nuits/5 jours que nous poserons nos bagages …on avait un peu de temps de libre devant nous pour prolonger le plaisir alors Why not!

Comment s’y rendre

L’hôtel que nous avions à Hanoï à booker pour nous, au même prix que de les acheter nous-mêmes, les billets de bus pour nous rendre sur place. Nous avons pris la compagnie Sapa Express qui est l’une des plus grosses qui s’occupe des transports Hanoï-SaPa. On a pris l’option des sièges réguliers, mais vous avez aussi l’option des sleepings bus pour les trajets de nuit même ceux de jour, donc à vous de voir ce qui vous convient.

Le trajet se fait relativement bien, avec 2 arrêts pour se reposer les jambes et grignoter un peu. P’tit conseil : Apportez-vous des trucs à manger, car l’arrêt est assez rapide et vous pouvez tomber sur 6 autobus en même temps qui font l’arrêt et les choix de nourriture très peu variée

Prix :  32 $ US aller/retour

Durée du trajet :  5H00

 

Welcome SaPa 

Notre arrivée à Sapa se fait sous la pluie, le froid et la brume, tout le contraire d’Hanoï. Depuis, nous étions à peine descendus de notre bus que des dizaines de vendeuses de rues nous sautent dessus afin de nous offrir leurs produits ou leurs services comme guide pour visiter leurs villages. Je dois dire qu’elles ont le sens des affaires, car elles sont très insistantes. Comme nous étions un peu perdus à notre arrivée et que nous avions notre journée de déplacement dans le corps, on cherchait notre hôtel épuisé pis ça devait paraître.  Une femme nous a suivis jusqu’à notre hôtel pour nous vendre ses sacs brodés à la main « made in China » et même après tous nos refus polis elle a même continué de patienter devant la porte de notre hôtel jusqu’à ce qu’on sorte pour dîner au restaurant en face…ça fini pas là… elle est venue jusqu’à nous harceler au restaurant pendant le repas et nous faire signe qu’elle allait nous attendre, ce qu’elle a fait.

Vraiment, ce genre de comportement me turn off royalement. Je sais que je vais en choquer quelques-uns, mais voyager c’est fatigant. Avoir à continuellement négocier et repousser ce genre de sollicitation ça devient lassant à la longue surtout quand la fatigue y est. C’est dommage également, car notre attitude change, notre impression est que toutes les communications ne peuvent être réellement authentiques et ça nous restreint dans le partage avec les ethnies locales. Tu donnes un pouce et ils en prennent 1 mètre, comme ma mère me disait.

On a fini par flancher afin qu’elle nous laisse tranquilles et je lui aie acheté un bracelet en argent qu’elle aurait fait, j’ai également payé trop cher, elle nous a eus à l’usure, comme quoi leur technique fonctionne et c’est pourquoi elles le font.

Enfin bref c’est comme ça que notre séjour à Sapa à débuter, on était loin de s’imaginer ça.

Comme il est tard on décide de prendre nos douches et de se coucher tôt pour profiter de la journée demain, et pour être franche le lit de la chambre est vraiment confo et la vue est magnifique, on a juste envie d’y passer le restant de nos jours !

 

 

Visiter Sapa, la ville

Quelle claque dans la face nous avons eue encore ! Se faire harceler par les vendeuses de rues, pas une, mais 2-3 en même temps… Des enfants d’à peine 7 ans transportant un bébé de quelques mois sur son dos dans un porte-bébé dorsal en vendant bracelets et porte-clés aux touristes. Les femmes et les enfants sont vêtues selon les habits traditionnels de leurs villages ce qui est intéressant à voir… Mais quand je vois des touristes prendre des selfies avec les enfants comme si c’étaient des animaux de cirque, pendant que leurs mères tentent de convaincre les gens d’acheter leurs trucs… Je suis dépassé… Je suis mal à l’aise et peiné en même temps. Une des femmes nous a même répondu qu’on ne voulait pas encourager leurs villages en référence à notre refus de prendre une photo et d’acheter ses bracelets… Dire non poliment avec le sourire ,après cette affirmation, ma profondément déçu et insulté…j’ai perdu le sourire pour le restant de la journée suite à ça et je ne voulais qu’une chose; retourner à Hanoï. Tant pis de perdre de l’argent… On veut partir…

 

 

Suite à ça, on est reparti à l’hôtel se ressaisir, reprendre des forces, se réchauffer et voir si j’avais de la bonne humeur en réserve cachée dans le coffre-fort de la chambre. En plus de pleuvoir, de faire froid et humide, on se sent harceler dans les rues à tout bout de champ…ça en fait trop.

On est fait plus fort que ça…

On ne va pas s’arrêter à une mauvaise expérience, on ne va pas embarquer dans des comportements comme ça, on va voyager comme on aime le faire depuis le début c’est-à-dire avec le sourire, l’esprit et le cœur tout grand ouvert en respectant les coutumes et habitudes locales, mais également en respectant nos limites.

Donc pour le reste de la journée nous avons trouvé un super bon resto, d’ailleurs il était tellement bon que nous avons été manger à cet endroit tous les jours jusqu’à notre départ.

Nous avons trouvé un petit bar pour prendre l’apéro agrémenté d’une vue parfaite pour regarder le coucher de soleil. Je n’ai pas noté le nom de ce resto, l’endroit n’était pas terrible, la vue était belle et le plus important, personne pour nous achaler, car nous étions à l’arrière du restaurant.

Suite à ça on est reparti à l’hôtel se ressaisir, reprendre des forces, se réchauffer et voir si j’avais de la bonne humeur en réserve caché dans le coffre-fort de la chambre. En plus de pleuvoir, de faire froid et humide, on se sent harceler dans les rues à tout bout de champs…ça en fait trop.

 

  

Finalement, même si la journée avait mal débuté, nous avons choisi l’attitude que nous voulions avoir pour le reste de notre séjour afin d’en faire un souvenir mémorable pour les jours suivant jusqu’à notre départ.

Encore un scooter

Depuis notre arrivée en Asie, la location d’un scooter pour se balader et découvrir des endroits, c’est quelque chose que nous apprécions vraiment.C’est pourquoi nous avons décidé de le faire pour les jours suivants.

 

 

Cat Cat village :  Le village d’antan québécois version vietnamienne

Nous avons tout même décidé de faire certains classiques, dont le Cat Cat village. Une autre déception… Nous qui pensions voir et discuter avec les H’mong noirs, l’ethnie locale du village, et en apprendre davantage sur le mode de vie et leurs coutumes, mais non pas trop finalement…

Un brin d’histoire

La tribu des H’mong noirs  est celle qui peuple en plus grande partie la région de Sapa, près de 50%. Vous pouvez les reconnaître à leurs habits traditionnels noirs, leurs chapeaux noirs en turban sur la tête et aux chevilles vous pourrez observer des rubans de couleurs bien enroulés. Ils vivent principalement à Cat Cat village.

Le trajet pour se rendre à Cat Cat village est superbe, les paysages sont tellement magnifiques, croiser les gens sur la route en en observant la vie locale. C’est intrigant et dépaysant à la fois.  On a vraiment hâte d’arriver au village pour en apprendre davantage sur leurs habitudes et leurs riches histoires.

On arrive à l’entrée du village avec le scooter, on paye le prix pour le droit d’accès, on n’est pas mal à l’aise de ça, ceci permet au village d’avoir un moyen de se financer et d’aider le village dans leurs cultures. Par contre, rendu sur place, on s’aperçoit assez rapidement que le village est adapté aux touristes, il y a présence de nombreuses boutiques et kiosques. Il n’y a  pas que du négatif,  mais on ne s’y attendait à autre chose. Je vous laisse les photos, car c’est tout de même joli, on aurait aimé faire des rencontres plus authentiques avec les locaux. Ce n’est pas un village qui nous a particulièrement plu.

    

Sinon un autre village où nous avons fait un arrêt, et que nous avons apprécié, c’est le Ta Phin village. Il est moins fréquenté par les touristes, il est plus petit que Cat Cat village, plus authentique, car il n’a pas été aménagé pour l’industrie touristique. Dans ce village, vous pourrez croiser 2 ethnies locales soit les Hmong Noirs et Dao Rouges. Vous pourrez distinguer ces derniers par leurs foulards rouges en guise de chapeau et leurs sourcils rasés notamment. Si vous aimez les textiles, c’est ici que nous vous suggérons d’en faire l’achat, ce village est bien reconnu pour ces textiles de qualités, vous aurez moins de chance de tomber sur du « made in China » comme dans la ville de Sapa. Observer leurs mains, elles sont tachées par l’encre de la teinture, souvent de couleurs rouge ou bleu.

 

   

Prix : 40 000 dongs ( 2,25$ / 1,50 euros ) par personne et par village.

Suis-je normale ?

Je disais à Pascal pendant l’écriture de cet article que je ne devrais pas sortir de papier sur notre passage à Sapa, j’ai l’impression de mépriser la ville …alors je voudrais seulement insister sur le fait que ce que nous partageons est notre ressenti et que nous suggérons d’en faire votre propre expérience rendue sur place… Pour notre part, ça ne « fitait » pas tellement dans nos goûts. Pascal m’a convaincu de continuer d’écrire quand même … et je suis contente de l’avoir fait, continuez de lire jusqu’à la fin, vous allez voir que  je vais bien finir…

Suite à la visite de Cat Cat village et de Ta Phin village, nous avons continués a sillonné les routes de Sapa et les environs pour s’y perdre un peu. Nous sommes tombés sur des endroits où nous nous sentions vraiment plus au coeur de la vraie vie avec les locaux et nous avons pu prendre le temps d’échanger, en fait d’essayer, car on ne parle pas du tout leur langue et eux non plus, mais l’échange de sourire ne connaît aucune barrière linguistique. Nous nous sommes arrêtés dans un petit kiosque pour acheter de l’eau et des trucs à grignoter. Quand Pascal a tenté de demander si elle avait des noix à vendre, disons que les femmes dans le kiosque l’ont trouvé ben drôle avec ses tentatives de se faire comprendre.Un peu plus et on jouait à « fait-moi un dessin »!  Partage de fous rires garanti! On est reparti sans noix, mais avec des fruits qu’elle nous a offerts gratuitement, du popcorn, un jus et un beau moment comme souvenir.

  

C’est un peu dans les nuages en montagne que nous avons continué notre route. Pour vous illustrer, voici notre parcours sur les chemins emprunter… nous avons croisé des cochons avec leurs bébés, des canards et leurs tribus de canetons, des écoliers qui terminait l’école et qui s’amusait ensemble en mangeant des bonbons, des femmes qui descendaient des champs avec leurs gros paniers d’osier sur leurs dos remplis d’herbes et des bœufs et leurs veaux cachés dans les eaux boueuses des rizières déjà cueilli. Quel bonheur de découvrir ce monde dans ce coin de pays ! Je ne pourrais vous donner d’indication claire de notre découverte et la route que nous avons empruntée, car nous roulions sur les chemins qui nous inspiraient … On vous invite à faire la même chose.

On a gardé espoir en SaPa

Si vous êtes des amateurs de trek, c’est l’endroit où aller. Mon dos et mes épaules ne suivent plus depuis quelques années alors les longues randonnées avec un sac sur les épaules dans un endroit froid et humide, comme Sapa, c’est chose impossible pour moi. Mais je suis certaine que pour les amateurs de long trek c’est l’endroit rêver pour le faire. Mais sinon avec le scooter, nous avons pu faire quelques endroits où le scooter pouvait se rendre assez bien. Si vous faites un Trek avec un guide local, vous aurez beaucoup plus de chance de vivre la vie authentique en montagne parmi les différentes tribus.

Mua Cang Chai

Comme nous avons loué le scooter pour 2 jours, nous avons décidé d’aller voir les waterfalls que l’hôtel nous suggérait. Sur la route nous avons croisé les immenses cascades en montagne,  prit quelques photos (l’entrée est payante) nous avons décidé de ne pas nous y arrêter et de simplement rouler. Je vous jure, la route est juste DÉ-BI-LE, comment ne pas continuer à seulement la prendre et vider notre réservoir à essence ? De passer devant les cascades, de voir au loin la route qui zigzag dans les montagnes, de traverser les nuages et avoir la chance de percevoir, lors d’éclaircis ,les rizières vertes à perte de vue…Pascal et moi on s’entend tous les 2 pour dire que c’est dans les plus beaux paysages que nous avons eu la chance de voir depuis notre départ.

 

Je vous laisse les photos pour vous donner une idée, mais en personne c’est si grand, si vaste, l’air si pur, on était si libre. Bon, je me calme avec ma poésie à 2 balles, mais je me sentais inspirer avec ce décor! Cette journée, spécialement, nous a tous les 2 remis en paix avec cette région située dans le nord-est du Vietnam, assez pour nous en faire oublier le désagrément de la ville.

La ville de Sapa, est seulement notre point de chute pour dormir, mais le fait de ne pas y être resté les jours suivants nous a grandement aidés à découvrir le coin et l’apprécier encore plus de cette façon. Ce sera d’ailleurs nos suggestions. Sortez de la ville, louer vous un scooter, soyez prudent, car quand même les routes sont particulièrement sinueuses et n’oubliez pas votre permis international, et GO partez à la découverte. Si vous êtes amateur de trek alors là aussi on vous le recommande, nous ne l’avons pas fait personnellement, mais les voyageurs rencontrés sont unanimes. À notre humble avis, ce sont les meilleures façons d’apprécier la région.

Voici nos bonnes adresses

 

Foodies

Un resto qu’on recommande pour sa nourriture, son ambiance cozy et le service amical

Le cinnamon Restaurant

Pour prendre un bon café le temps de se réchauffer un peu

Le Gecko café

  

 

Où se loger

 Nous avions loué une chambre avec vue sur les montagnes au Sapa House Hotel.

L’hôtel n’est pas dans le centre de la ville, c’est d’ailleurs l’avantage de son désavantage, car il est retiré, mais c’est plus calme et il offre une belle vue. Le personnel a été vraiment gentil avec nous pour répondre à chaque fois à nos questions et de nous aider dans la location d’un scooter.

Bien que la chambre fût bien aménagée, grande et le lit confortable il y avait beaucoup d’humidité, donc ce qui veut dire que nos vêtements était toujours un peu humide le matin quand on le portait, donc on avait laissé notre linge dans nos sacs à compressions ( d’ailleurs qu’on vous recommande d’avoir pour tous vos voyages ou à la maison ils sont vraiment pratiques). Mais je pense que ça doit être comme ça dans plusieurs hôtels. La température en montagne est humide, nuageuse, brumeuse et c’est souvent pluvieux et froid.

Prix : 35$ CND / 23,50 euros par nuit déjeuner inclus.

Résumé

Donc en résumé Sapa, ça été bien. Pas notre séjour préféré, mais nous sommes vraiment heureux de l’avoir fait. Bien que j’ai hésité à écrire l’article sur le sujet, car à écouter tous ceux qui sont venus à Sapa, beaucoup écrivent que ça reste un gros coup de cœur. Après tout, chacun fait son voyage et sa propre expérience, chacun vit son aventure de façon unique et c’est ce qui en fait la particularité des blogs voyages d’avoir des regards différents.

Je vais vous gâter encore avec l’album photo complet sur notre page Facebook et surtout allez écouter la vidéo sur Sapa. Je dois vous dire que les images sont à couper le souffle et qu’encore une fois le Vietnam a su nous faire chavirer le cœur avec ses décors de carte postale.

 

  

 

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One Response

  1. Dominic dit :

    Bonjour les Nomades Amoureux,
    J’ai visité SAPA un an après vous et j’en conviens que l’attitude des vendeuses/guides est très, très et surtout très dérangeantes.
    Mais j’ai fini par comprendre que c’est simplement parce qu’elles se sont rendues compte que c’était pour elle une façon facile d’arriver à vendre quelque chose.
    Je l’ai compris lorsque je me suis perdu dans les rizières autour de SAPA. Je n’avais pas mon cellulaire (ni GPS), j’étais paumé et le soleil allait se coucher dans moins de 1h1/2. J’ai fini par tomber sur 4 femmes qui rentraient dans leur village. Elles ont tentées (lire insistées) comme avec vous pour me vendre quelque chose. Elles n’ont pas insisté longtemps comme en ville, probablement parce qu’elles étaient fatiguées après leur journée. J’ai tenté de leur expliquer que j’étais perdu, c’est alors que j’ai compris que leur anglais se résumait à connaître les phrases de bases pour vendre leurs trucs aux touristes.
    Après de nombreuses simagrées, elles ont enfin compris que j’étais perdus. Elles se sont alors mises à se foutre de ma gueule. Un bref instant, j’ai eu envie de les engueuler. Mais comme elles étaient les seules à pouvoir m’indiquer la direction de la ville, j’ai rangé mon orgueil au fin fond de mon garde-robe mental et j’ai ri avec elles.
    Elles m’ont proposé de me guider vers la route principale pour rejoindre Sapa. J’étais certain qu’elles allaient cherché à m’extorquer de l’argent pour leur aide. Pour tuer le temps, je me suis mis à blaguer avec celles qui comprenaient le mieux l’anglais. Elles avaient un sacré sens de l’humour. On s’est marré presque une demi-heure avant de rejoindre la route de SAPA. Finalement elles n’ont pas tenté de m’extorquer un sou.
    Je les ai recroisé les 3 jours suivants au centre-ville de SAPA. Chaque fois qu’une d’elles me voyais, elle me criait de venir, que je devais lui acheter quelque chose. Et moi à chaque fois, je faisais un truc pour les faire marrer. Comme par exemple de me mettre à crier « Not you, no Not you » et de partir à courir vers l’autre direction,. Et ça fonctionnait, elles riaient un bon coup et me elles me laissaient tranquilles.
    Si vous vouliez prendre contact avec eux, « les vrais locaux », vous auriez du suivre un des nombreux sentiers à travers les rizières. Vous auriez fini par tomber sur des villages presque inaccessible en voiture ou en scooter. J’ai visité 2 villages ainsi et ça n’avait rien à voir avec CatCat village. Dans l’un d’eux, j’ai pu discuter une bonne heure avec une vieille femme avec un anglais plutôt correct. C’est elle qui m’a expliqué que pendant que les hommes travaillaient aux champs, les femmes allaient vendre leurs « artisanats locaux » en ville. Et oui, tout est pratiquement « made in China ». Elle m’a expliqué que les touristes ne voulaient pas payer le prix juste, alors les femmes se sont tournés vers le made in China.

    Bonne chance pour la suite de vos aventures.

    Dominic.

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